© Amnesty International - Morts aux mains de la police
lundi 18 mars 2013 / 17:10
Non-lieu confirmé dans l'affaire Abou Bakari Tandia
NEWS
12 mars 2013
Amnesty International est très préoccupée par la décision de la cour d'appel de Versailles qui a confirmé aujourd'hui la clôture de l'instruction et déclaré un non-lieu dans l'affaire d'Abou Bakari Tandia.
Abou Bakari Tandia, un Malien de 38 ans, avait été placé en garde-à-vue à Courbevoie après un contrôle d'identité en décembre 2004. Il était tombé dans le coma pendant sa détention avant de décéder à l'hôpital en janvier 2005 des suites de défaillances de plusieurs de ses organes. Plusieurs rapports d'experts médicaux ont suggéré que les explications fournies par les officiers de police, qui ont déclaré qu'Abou Bakari Tandia s'était cogné la tête de façon répétée contre les murs de sa cellule, ne pouvaient pas cadrer avec les blessures constatées et que celles-ci résultaient probablement d'un usage excessif de la force. Malgré cela, l'enquête a été clôturée.
L'affaire elle-même a rencontré des obstacles considérables durant les huit ans qui ont suivi le décès et aucun officier de police n'a jamais été tenu de rendre des comptes pour les blessures d'Abou Bakari Tandia ou son décès. Amnesty réitère ses regrets et inquiétudes sur la manière dont les enquêtes sur ces sujets sont menées en France, permettant de s'interroger sur l'absence d'impartialité qu'elles semblent révéler.
Cette affaire est l'une des cinq du rapport d'Amnesty International intitulé « France. Notre vie est en suspens. Les familles des personnes mortes aux mains de la police attendent que justice soit faite ».
Plus d'informations:
Patrick Delouvin, Responsable des actions sur la France et l'Europe à Amnesty International France est disponible pour des interviews. Pour toute demande, merci de contacter le service presse.
Voir également sur le site
Marilyne Griffon
Tel. : + 33 1 53 38 65 41 | Port. : + 33 6 76 94 37 05
@amnestypresse
12 mars 2013
Amnesty International est très préoccupée par la décision de la cour d'appel de Versailles qui a confirmé aujourd'hui la clôture de l'instruction et déclaré un non-lieu dans l'affaire d'Abou Bakari Tandia.
Abou Bakari Tandia, un Malien de 38 ans, avait été placé en garde-à-vue à Courbevoie après un contrôle d'identité en décembre 2004. Il était tombé dans le coma pendant sa détention avant de décéder à l'hôpital en janvier 2005 des suites de défaillances de plusieurs de ses organes. Plusieurs rapports d'experts médicaux ont suggéré que les explications fournies par les officiers de police, qui ont déclaré qu'Abou Bakari Tandia s'était cogné la tête de façon répétée contre les murs de sa cellule, ne pouvaient pas cadrer avec les blessures constatées et que celles-ci résultaient probablement d'un usage excessif de la force. Malgré cela, l'enquête a été clôturée.
L'affaire elle-même a rencontré des obstacles considérables durant les huit ans qui ont suivi le décès et aucun officier de police n'a jamais été tenu de rendre des comptes pour les blessures d'Abou Bakari Tandia ou son décès. Amnesty réitère ses regrets et inquiétudes sur la manière dont les enquêtes sur ces sujets sont menées en France, permettant de s'interroger sur l'absence d'impartialité qu'elles semblent révéler.
Cette affaire est l'une des cinq du rapport d'Amnesty International intitulé « France. Notre vie est en suspens. Les familles des personnes mortes aux mains de la police attendent que justice soit faite ».
Plus d'informations:
Patrick Delouvin, Responsable des actions sur la France et l'Europe à Amnesty International France est disponible pour des interviews. Pour toute demande, merci de contacter le service presse.
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Marilyne Griffon
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