Gardes à vue en France : le grand malaise

Révélation et stupeur concernant le chiffre des gardes à vue en France : elles sont beaucoup plus nombreuses qu'on ne voulait bien le dire jusqu'à présent...

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Lettre ouverte à Madame la Ministre de la Justice par Amnesty International

Halya Gowan, Directrice des Programme Europe et Asie Centrale pour Amnesty International, a écrit depuis Londres le 22 janvier 2010 à Michèle Alliot-Marie une lettre ouverte sur le cas d'Abou Bakari Tandia.

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[revue de presse] © RTL - Mort d'un sans-papier en garde à vue : la justice bloque-t-elle l'enquête ?

Par Chloé Triomphe, le 24 janvier 2010

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[revue de presse] © Le Parisien - Garde à vue tragique : l'enquête piétine.

Par Valérie Mahaut et Florence Hubin, lundi 25 janvier 2010. Edition des Hauts-de-Seine

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Samedi 23 janvier 2010 : signature publique de la pétition Amnesty

Ce samedi 23 janvier, les proches d'Abou Bakari, les bénévoles du groupe 92 Nord d'Amnesty International et les associatifs de "Vérité et Justice pour Abou Bakari Tandia" se sont relayés de 11 à 17h à Charras pour faire signer aux passants la pétition d'Amnesty International concernant l'affaire Abou Bakari Tandia.

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90% d'inhumanité

D'après les chiffres de la Cour des comptes repris dans une brève du journal Libération le lundi 25 janvier 2010, le nombre d'interpellations de sans papiers a augmenté de 90% entre 2003 et 2008.

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© AFP - Sans-papiers mort après garde à vue: un avocat dénonce une enquête bloqué

NANTERRE, 22 jan 2010 (AFP)

Cette dépèche est aussi consultable en ligne sur le site du Monde en cliquant ici.

L'avocat de la famille d'un sans-papiers malien, mort en 2005 après sa garde à vue à Courbevoie (Hauts-de-Seine), a dénoncé vendredi l'inaction de la juge d'instruction en charge de l'enquête, alors qu'un rapport médical a contredit la version policière en juillet 2009.

"Depuis, il ne s'est absolument rien passé", a affirmé à l'AFP Yassine Bouzrou, l'avocat de la famille d'Abou Bakari Tandia, décédé le 24 janvier 2005, à 38 ans, après être tombé dans le coma le 5 décembre 2004 au commissariat de Courbevoie, où il était en garde à vue. En août 2009, à la suite du versement au dossier d'un complément d'expertise de l'Institut médico-légal (IML) contredisant la version policière, le parquet de Nanterre avait demandé à la juge d'instruction Béatrice Deshayes d'entendre les experts et des policiers en poste lors du drame.

"La juge d'instruction n'a répondu ni à ma demande de mise en examen des policiers, ni aux demandes du parquet", dénonce l'avocat.
Interrogé par l'AFP, le parquet a confirmé qu'aucun acte n'est intervenu depuis août dernier.
"On a enfin des éléments objectifs et elle prend la décision délibérée de ne rien faire", dénonce l'avocat, qui "examine" la possibilité de demander la récusation de la magistrate ou de demander qu'un second magistrat instructeur soit saisi à ses côtés.

Selon la version policière, Abou Bakari Tandia, interpellé le 4 décembre pour séjour irrégulier, se serait volontairement cogné la tête contre la porte de sa cellule, provoquant lui-même son coma.
Mais dans leur rapport, les trois experts de l'IML ont constaté que "nulle part" dans les différents dossiers n'apparaît "une lésion traumatique crânienne ou crânio-faciale par choc direct contre un plan dur".
De plus, en raison de "l'exiguïté de la cellule", "la déclaration" d'un gardien de la paix "qui aurait assisté à la projection de la victime contre la paroi de la cellule de la garde à vue est peu compatible avec les constatations médicales et médico-légales", écrivaient-ils également. Dans un rapport précédent, les experts de l'IML, qui n'avaient pu accéder qu'à une partie du dossier médical, avaient évoqué un "choc de la tête contre un plan dur", dont l'origine ne pouvait "être déterminée".

Samedi, l'association Vérité et Justice pour Abou Bakari Tandia et Amnesty International distribueront entre 11H00 et 17H00 dans le centre de Courbevoie une pétition sous forme de lettre à la Garde des Sceaux.
A l'occasion du 5e anniversaire de la mort du Malien, le texte demande à Michèle Alliot-Marie "de veiller à ce que l'enquête en cours soit poursuivie sans délai".

AFP le 22/01/2010 à 15:06

Samedi 23 janvier : action commémorative de la mort d'Abou Bakari Tandia

Venez nombreux samedi 23 à Courbevoie pour signer la pétition (lettre au Ministre de la Justice) mise en place par Amnesty International. Nous réclamons une enquête effective et impartiale sur les conditions du décès d'Abou Bakari Tandia, il y a 5 ans.

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